Présentation générale

Un haut-lieu de réconciliation reconnu

qui gagne à être connu…

 

 

Un sanctuaire voulu par Marie

En 1664, la Vierge Marie apparaît à Benoîte Rencurel, une modeste bergère des Hautes-Alpes. Après avoir patiemment éduqué cette jeune fille illettrée mais dotée d’un caractère affirmé et animée d’une grande piété, elle lui dévoile sa mission : fonder un sanctuaire dans le hameau du Laus et y organiser un pèlerinage pour faire de ce lieu le « refuge des pécheurs ». Sous l’impulsion de Benoîte, le sanctuaire se développe rapidement et les nombreux pèlerins qui s’y rendent reçoivent d’innombrables grâces. Guidée par la Vierge qui lui apparaît durant 54 ans, Benoîte voue son existence au sanctuaire où elle s’éteint en 1718.

 

La statue de Pindreau

 

Benoîte Rencurel, instrument de la Miséricorde divine

 Pour permettre à la bergère de mener à bien sa mission, Marie la soutient continuellement. Benoîte peut aussi s’appuyer sur son charisme de connaissance des cœurs. A l’aide de ce dernier, elle encourage et guide les pèlerins qui viennent se confesser. Sans cesse à l’écoute de la Vierge, elle devient ainsi un patient et fidèle instrument de conversion et permet au sanctuaire d’être un grand lieu de grâces.

 

Vue depuis le col de l'Ange

 

Un procès de béatification en voie d’aboutissement

Malgré la renommée de Benoîte, morte en « odeur de sainteté », la situation politique et religieuse locale ne permet pas à une cause de béatification d’être entamée avant 1861. Suspendu en 1913 en raison des insuffisances du dossier, le procès est finalement rouvert en 1981 par le pape Jean-Paul II. En 2009, les vertus héroïques de Benoîte sont reconnues officiellement. Aujourd’hui, une ultime étape reste à franchir : la reconnaissance d’une guérison inexpliquée survenue miraculeusement par l’intercession de Benoîte.

Benoîte

 

Une référence parlante pour notre époque

Figure laïque ancrée dans son 17ème siècle natal, celui du règne de Louis XIV, Benoîte n’en est pas moins un modèle moderne et pertinent pour l’Eglise d’aujourd’hui. Dans une époque marquée par l’éphémère et l’instantané, le parcours de la bergère du Laus donne à réfléchir. Ses 54 années d’apparitions vécues sont en effet un modèle : de relation patiente, malgré les doutes et l’attente ; de relation profonde, mûrie, loin du superficiel ; de relation saine avec le monde surnaturel, dans la confiance et l’abandon à la Grâce.  

Benoîte (statue de Pindreau)

 

Un haut-lieu de réconciliation pour le 3ème millénaire

Le sanctuaire Notre-Dame du Laus est depuis les origines un lieu privilégié de réconciliation. Les pèlerins y ont toujours reçu en abondance des grâces pour vivre le pardon : avec Dieu, avec soi-même, avec les autres. Délivré dans un cadre naturel exceptionnel, le message du Laus tire aussi sa modernité du fait qu’il invite les visiteurs à réconcilier leurs rythmes de vie  avec ceux de la nature.

  Prière 

Le Laus, un lieu de grâces

On ne peut évoquer les grâces du Laus sans faire également mention de « l’huile »  et des « parfums »...

Au début du pèlerinage, la Vierge a promis à Benoîte que l’huile de la lampe du Saint-Sacrement, appliquée en onction avec foi, pourrait conduire à des guérisons. Cette dévotion a perduré, et le sanctuaire reçoit régulièrement des témoignages allant dans ce sens.

Les « parfums » correspondent à cette odeur suave et comparable à aucune autre par laquelle Marie s’est signalée à Benoîte lors de la première des apparitions au Laus. Depuis, régulièrement, des pèlerins et visiteurs non informés de ce phénomène y sont confrontés, en divers lieux du sanctuaire.

La chapelle de Bon Rencontre et l'huile du Laus

 

Un pèlerinage bien vivant

Malgré des phases d’éclipses, des périodes de tensions ou de divisions, Notre-Dame du Laus a traversé les époques et est aujourd’hui un pèlerinage bien vivant. Premier site touristique du département des Hautes-Alpes, le sanctuaire accueille chaque année 170 000 personnes, principalement des pèlerins.

Tout en revêtant en apparence un caractère confidentiel, la dévotion à Notre-Dame du Laus et à Benoîte est réelle et profonde. A titre d’exemple, sur une année, environ 30 000 fioles d’huile du Laus sont envoyées partout dans le monde.

 

Bougies

 

Une notoriété récente

Doté d’une notoriété marquée par le paradoxe, le sanctuaire est sorti définitivement de l’anonymat en 2008. Le processus s’est déroulé en plusieurs étapes, dont voici les principales.

En 2005, Mgr Di Falco se fait indiquer par la Congrégation pour la doctrine de la foi la marche à suivre pour faire reconnaître de manière officielle les apparitions. En effet, implicitement reconnus depuis les origines, les phénomènes surnaturels du Laus n’ont jamais fait l’objet d’un décret officiel. C’est chose faite en 2008, après trois ans d’enquêtes. Mgr Di Falco médiatise l’événement et contribue ainsi à accroître la notoriété du sanctuaire. A partir de 2010, contre toute attente, le trio de chanteurs « Les Prêtres », dont Mgr Di Falco est aussi à l’origine, remporte un immense succès populaire en France, et contribue à faire parler du sanctuaire puisqu’une partie des bénéfices sont destinés à y financer des projets d’aménagements.

 

Décret de reconnaissance des apparitions

 

Les Manuscrits, un trésor inestimable

Le sanctuaire dispose d’un trésor qui pourrait prendre de l’importance et se révéler d’un grand intérêt en cas de béatification de Benoîte : les Manuscrits. Ces documents sont les 1755 pages de témoignages de quatre auteurs contemporains de Benoîte, qui ont méthodiquement relaté l’ensemble des événements survenus au sanctuaire.

Perdus pendant la Révolution, ils ont été retrouvés entre 1824 et 1830, avant d’être classés, ordonnés, et recopiés par l’abbé Galvin en 1850.

En 1996, cette copie authentique a été reproduite, faisant des Manuscrits un outil précieux à la disposition des chercheurs.

 

Les Manuscrits

 

Un nouveau projet pastoral

Structure diocésaine, le sanctuaire dispose d’une équipe pastorale conséquente (cinq chapelains dont un évêque émérite, un diacre, six sœurs bénédictines, trois séminaristes, deux laïcs et des bénévoles) dont le projet actuel comprend deux axes majeurs : mettre la figure de Benoîte et le message du Laus (la réconciliation) au cœur des actions pastorales ; proposer davantage d’activités aux jeunes et aux familles.

Mgr Di Falco Léandri

 

Les perspectives

Sans parler du message proprement dit, dont la pertinence actuelle a été soulignée, le sanctuaire Notre-Dame du Laus dispose de nombreux autres atouts : une hôtellerie de 480 lits, une situation à l’écart dans un écrin naturel, un magnifique environnement de moyenne et haute montagnes, la proximité d’une route touristique majeure, le passage d’un chemin de Saint Jacques, la présence de stations de skis, la proximité de la frontière italienne, etc.

La perspective de la béatification de Benoîte, la notoriété nouvelle acquise grâce aux actions de communication menées par Mgr Di Falco, et enfin le besoin de disposer dans le diocèse de Gap et d’Embrun d’un véritable poumon spirituel entrainent nécessairement une réflexion sur les  aménagements à réaliser pour améliorer l’accueil. Quels que soient les projets, ces réaménagements s’effectueront dans le respect du site, écrin naturel,  et du sanctuaire, lieu refuge

Notre-Dame du Laus restera un sanctuaire où la sérénité et le calme permettent aux pèlerins d’accueillir et de vivre les nombreuses grâces que Marie leur destine depuis 1664.

 Les Prêtres

 

 

 

« J’ai demandé ce lieu à mon Fils pour la conversion des pécheurs,

et Il me l’a accordé ».

(Message de la Vierge Marie à Benoîte)

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :